Yomawari Lost in the Dark : guide et conseils

Nippon Ichi Software (NIS) a développé le 3ème jeu de la série Yomawari, sorti fin octobre en Europe. Ce dernier volet ne change que peu la formule de ses prédécesseurs. Le joueur prend de nouveau le contrôle d’une jeune fille exposée à différents esprits (yokai) mal intentionnés. Celle-ci n’est armée que de quelques objets (pierres, avions en papier…) et d’une lampe-torche.

Bien utilisés, certains de ces objets permettront de faire temporairement disparaître ces yokai. Ou au moins de les occuper quelques secondes avant de filer derrière leur dos. Cet arsenal étant volontairement assez maigre, la mort est par conséquent assez fréquente dans ce Yomawari : Lost in the Dark. Ci-dessous quelques conseils pour vous aider tout au long de cette aventure horrifique.

Bien gérer la barre d’endurance

Lorsque vous demanderez à votre personnage de courir, la barre d’endurance située en bas de l’écran apparaîtra et finira par se consumer petit à petit. Une fois arrivée au bout, la vitesse du personnage diminuera. Surtout, cette barre d’endurance diminue bien plus vite lorsque qu’un yokai est à proximité. La présence d’un esprit est indiquée par l’accélération du battement cardiaque. Même si vous ne le voyez pas du premier coup, vous en serez ainsi rapidement averti. Certains passages (notamment ceux des boss) nécessiteront donc une bonne gestion de la barre d’endurance.

yomawari-lost-in-the-dark-endurance
Attention, arriver à cours d’endurance pourrait être fatal ©Nippon Ichi Software, NIS America

Une bonne solution pour maintenir ses distances avec les esprits peut être d’accélérer jusqu’à en être suffisamment éloigné, puis de marcher afin de faire remonter la jauge. Une fois celle-ci rétablie, reprenez l’accélération jusqu’à semer définitivement le yokai à vos trousses. Cependant, chaque esprit ayant son fonctionnement propre, il vous appartient de trouver la solution la plus appropriée.

La lumière comme composante du gameplay

La lampe-torche est l’un des premiers objets récupérés du jeu. Allumée, elle permettra d’éclairer les environs et de révéler certains esprits invisibles dans le noir. A noter que les lampadaires peuvent aussi éclairer certaines zones et donc jouer en votre faveur.

yomawari-lost-in-the-dark-lumiere-fantome
Ce fantôme est l’un des esprits se révélant uniquement exposé à la lumière ©Nippon Ichi Software, NIS America

La lumière a également un impact sur certains esprits. Quelques-uns s’animeront seulement lorsqu’il y seront exposés. Il suffira donc d’éteindre la lampe-torche ou de ne pas l’orienter vers eux. Au contraire, d’autres seront stoppés voire repoussés par la lumière. Pour une bonne partie d’entre eux cependant, la lumière n’aura pas d’impact sur leur comportement. A vous d’identifier les caractéristiques de chaque esprit pour savoir comment adapter votre façon de jouer.

Un système de sauvegarde limité… mais généreux

Yomawari : Lost in the Dark reprend également la même mécanique de sauvegarde que ses prédécesseurs. Pour sauver votre progression, il faudra se rendre devant une statue Jizo et donner une pièce. Ces pièces peuvent être trouvées dans plusieurs endroits du jeu. Il est fréquent d’en trouver une à proximité d’une statue.

Si le système de sauvegarde de ce survival-horror se veut contraignant, il est cependant assez facile de se constituer une réserve de pièces. Par ailleurs, celles-ci réapparaîtront au bout d’un certain temps au même endroit que celui où vous les avez trouvées. Sauf peut-être au début du jeu, cette mécanique ne devrait donc pas poser de problème. N’hésitez donc pas à sauvegarder régulièrement pour reprendre votre partie à la dernière statue utilisée en cas de mort. A certains moments spécifiques (boss), le jeu aura aussi recours à la sauvegarde automatique.

yomawari-lost-in-the-dark-carte
Une fois la pièce donnée, il est possible de se téléporter sur chacune des statues Jizo activées ©Nippon Ichi Software, NIS America

Autre intérêt des statues et pas des moindres : elles vous permettront de vous téléporter d’une statue à une autre. Particulièrement pratique si vous souhaitez de nouveau explorer une zone de la carte.

Fermer les yeux, une nouvelle mécanique de gameplay

Les nouveautés en termes de gameplay de ce nouveau Yomawari sont malheureusement assez rares. L’une d’entre elles permet cependant au personnage de fermer les yeux. L’environnement autour du personnage sera ainsi plongé dans la pénombre. Les esprits seront alors matérialisés par une couleur rouge, permettant de savoir où vous vous situez par rapport à eux.

yomawari-lost-in-the-dark-yeux-fermes
Les yeux fermés, l’environnement se fait forcément bien plus sombre… ©Nippon Ichi Software, NIS America

Certains d’entre eux finiront par disparaître plusieurs secondes après que vous ayez fermé les yeux. D’autres ne feront alors plus attention à vous (attention tout de même à ne pas s’en approcher trop près). La contre-partie est que votre personnage se déplacera bien plus lentement. Il n’est de plus pas possible de courir les yeux fermés.

Si vous projetez de terminer Yomawari : Lost in the Dark à 100% en récoltant tous les objets, cette mécanique sera essentielle. Elle permettra en effet de résoudre certaines énigmes et ainsi accéder à certains objets. Reste à vous de repérer les énigmes concernées !

Trouver l’ensemble des collectibles

Le jeu présente plus de 200 collectibles à trouver. Certains d’entre eux sont nécessaires pour terminer l’aventure. Par conséquent, vous les trouverez sur votre chemin en poursuivant le jeu. D’autres nécessiteront en revanche de fouiller les différentes zones dans leurs moindres recoins. Si vous avez terminé l’aventure principale, n’hésitez pas à retourner dans l’ensemble des niveaux parcourus. Des nouveaux événements sont en effet susceptibles d’y apparaître. En étant attentif aux différents indices, vous devriez pouvoir trouver l’ensemble des collectibles.

Martin Karpinski

Trop trouillard pour jouer aux survival-horrors jusqu'à mes 18 ans. En 2008, Dead Space fut ma première porte d'entrée vers cet univers. J'ai depuis rattrapé mon retard, tant au niveau des classiques (Resident Evil, Silent Hill...) que des jeux indépendants. Si il me reste encore des lacunes, j'ai cependant créé ce site pour partager ma passion du survival-horror et certaines de mes réflexions. J'écris également pour le webzine Journal du Japon.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *